Les recommandations à destination des couples souhaitant concevoir en Rome antique entre le Ier siècle et le IVème siècle après J.-C. : comment faire naître un enfant conforme aux attentes de la société romaine ?
À l’image des recommandations médicales établies de nos jours dans le domaine contemporain de la puériculture, les auteurs gréco-romains antiques ont, eux aussi, préconisé certains comportements et modes de vie afin que l’enfant à naître soit en bonne santé. Nos Anciens avaient saisi, au moins depuis la période classique, que la présence à la naissance d’une infirmité pouvait résulter d’une anomalie pendant la grossesse. Cet article se propose de dresser un état des lieux des recommandations à destination des couples en amont de la conception de l’enfant en Rome antique entre le Ier et le IVème siècle après J.-C.
Le mariage, un préalable à la procréation
Premièrement, avant même de mentionner la conception, la condition sine qua non pour espérer pouvoir concevoir est le mariage. Les enfants conçus hors mariage, donc illégitimes, couraient le risque d’être exposés1. L’exposition est une pratique, encadrée et autorisée par le droit romain : il s’agit d’un phénomène consistant à éliminer un enfant en l’abandonnant, selon la décision du Pater familias, sans nécessairement commettre d’infanticide2. Ainsi, il est primordial de se marier pour concevoir un enfant et, selon Aristote, la naissance d’un enfant en bonne et due forme repose sur certains critères :
Ainsi donc, si le législateur doit, dès l’origine, veiller à ce que les enfants à élever
aient leur corps dans le meilleur état, son premier souci portera sur l’union des
deux sexes: quels doivent être l’âge et les conditions requises des conjoints pour
avoir des rapports conjugaux.
Aristote, Politique, VII, 16, 1.
Ce fragment de l’oeuvre d’Aristote renseigne également sur d’autres critères pouvant être avancés, il s’agit de l’âge et des conditions requises chez les conjoints. Bien qu’Aristote n’ait point vécu à Rome, l’intérêt d’emprunter des sources antérieures se justifie par cette tendance, en Antiquité, à ne jamais rejeter une doctrine ancienne reconnue comme étant fausse, il y a alors des tentatives d’amalgame entre de l’ancien et du nouveau. Ce qui, de facto, entraîne la persistance de certains raisonnements, entrecroisés par des idées nouvelles.
Des critères physiques favorisés et un état d’esprit approprié
Les naturalistes et médecins de l’Antiquité s’accordent pour dire que les états physique et mental des deux parents ont des effets sur le caractère et les apparences du foetus3. De ce fait, de nombreux critères physiques et psychologiques sont demandés pour espérer avoir un enfant conforme aux attentes sociétales.
Le premier critère est lié à l’apparence physique extérieure et la présence d’une infirmité préalable chez les deux parents. Une théorie stipule que les deux parents doivent avoir un physique agréable, néanmoins, aucune précision n’est donnée par rapport à ce qui est entendu par un physique agréable. Cette prédisposition serait liée à une hypothèse selon laquelle la beauté serait héréditaire3. Par exemple, Platon stipule que :
Quand nous avons atteint un certain âge, notre nature éprouve le désir d’engendrer,
mais elle ne peut engendrer dans la laideur, elle ne le peut que dans la beauté. En effet,
l’union de l’homme et de la femme est un enfantement,
il y a dans cet acte quelque chose de divin.
Platon, Le banquet, IV, 206 c.
Néanmoins, cette théorie ne semble pas faire l’unanimité chez nos Anciens. Cette vision n’est pas partagée par tous, nombreux sont les auteurs affirmant que l’apparence physique compte peu et que la survenue d’une anomalie chez un enfant en est indépendante. Cela relève plus du hasard. Aristote, dans son désaccord manifeste avec la théorie du pangénétisme, dit par exemple que :
Si, d’autre part, des enfants mutilés naissent de parents mutilés,
la cause en est la même que celle qui explique la ressemblance avec les parents.
D’ailleurs, de parents mutilés naissent aussi bien des rejetons qui ne le sont pas,
comme il y a des enfants qui ne ressemblent pas à leur parents.
Aristote, De la génération des animaux, I, 18, 724a.
Ce qui importe davantage est la morphologie des parents plus que le physique agréable qu’ils arborent. La littérature antique préconise des critères morphologiques ainsi que des âges pour concevoir. Soranos d’Éphèse, médecin grec du IIème siècle après J.-C. et premier auteur ayant mis par écrit les connaissances gynécologiques et obstétriques de l’Antiquité romaine, préconise que :
L’aptitude à la conception, il est bon de l’indiquer,
dure en général chez les femmes de quinze à quarante ans.
Soranos d’Éphèse, Maladies des femmes, I, 10-11.
Selon Aristote, le risque encouru en cas de non respect de ces directives d’âge est la naissance d’un enfant faible de corps et d’esprit :
De fait, les enfants de parents trop âgés, comme de parents trop jeunes,
sont imparfaitement développés de corps et d’esprit.
Aristote, Politique, VII, 16, 16.
Soranos d’Éphèse décrit de manière assez précise les critères morphologiques que doit avoir une femme qui souhaite procréer :
Elles ne doivent pas être d’allure masculine, épaisse, trop charnues ou trop grasses, ni,
non plus, amollies à l’excès ou d’un tempérament trop aqueux […]
Dans l’ensemble, il faut rechercher les sujets dont le corps tout entier est normal
aussi bien que la matrice seule.
Soranos d’Éphèse, Maladies des femmes, I, 10-11.
Les critères morphologiques préconisés par Soranos sont cités par la négative : nous obtenons des renseignements sur ce que les femmes ne doivent pas être, en revanche nous ne savons pas avec exactitude ce qu’elles doivent être. La surcharge pondérale est retenue, par Soranos, comme un facteur ne favorisant pas la conception, tout comme pour Hippocrate. Cette aversion pour l’obésité peut éventuellement trouver une justification dans un passage de l’Histoire Naturelle de Pline l’Ancien. En prenant l’exemple d’animaux comme le taureau ou l’âne, il explique que chez ces animaux, s’ils sont obèses, ils ont moins de sang car le surplus de graisse va absorber le sang5. En suivant cette logique, il est possible de supposer qu’une femme présentant une surcharge pondérale ne pourrait pas mener à bien une grossesse car les menstruations, qui servent de nourriture à l’embryon selon Soranos d’Éphèse, sont absorbées par la graisse6.
Enfin, un autre critère à avancer est lié aux parents et il concerne les conditions psychologiques dans lesquelles sont les femmes voulant procréer, c’est-à-dire leur comportement et leur caractère. Ces conditions psychologiques sont liées à l’âge de la femme pour Aristote. Il stipule qu’il ne faut pas qu’une femme trop jeune ne tombe enceinte en raison de son caractère lascif : un désir sexuel trop important conduisant à la débauche, il convient alors d’épouser une femme plus âgée et assagie7. Dans Maladies des femmes, Soranos, sans manifester une quelconque importance à ce critère, avance tout de même que :
Certains auteurs ont aussi prétendu impropres à l’enfantement les femmes qui ne sont pas
promptes à manifester joies ou peines par des changements dans les regards et le teint,
et surtout en se rembrunissant : chez elles, disent-ils, il y a un excès de chaleur dans les désirs,
qui fait varier et s’assombrir le teint ; la semence se rôtit pour ainsi dire à cette chaleur et disparaît.
Soranos d’Éphèse, Maladies des femmes, I, 11.
Il convient donc d’adopter un tempérament relativement calme afin de concevoir un enfant exempt d’infirmité.
Une anatomie idéale pour concevoir
Pour plusieurs auteurs, des critères d’anatomie interne très précis sont attendus pour espérer avoir un enfant conforme aux attentes sociétales. Cette catégorie de recommandations est, dès lors, étroitement liée à la conformation des appareils génitaux internes féminins et en particuliers la matrice, c’est-à-dire l’utérus. Ces conseils auront un retentissement important à tel point qu’ils seront encore donnés aux femmes enceintes jusqu’à la moitié du XXème siècle8. La première théorie à faire l’unanimité chez les auteurs anciens concerne l’étroitesse de la matrice, si elle est trop importante, alors l’enfant à naître sera chétif car il n’aura pas l’espace nécessaire pour sa croissance. Cette théorie est retrouvée dans les écrits d’Hippocrate :
Si tous les enfants sont nés faibles, c’est la matrice qui est en cause, étant plus
étroite qu’il ne le faut. Car il le foetus n’a pas la place où se développer, fatalement
il sera mince, puisqu’il n’aura pas la place suffisante à son développement
Hippocrate, De la génération, IX, 2.
Soranos d’Ephèse corrobore les dires de Hippocrate, il offre un raisonnement relativement pertinent, toujours basé sur la théories des humeurs :
Il convient ainsi que la matrice ne soit ni trop humide, ni trop sèche, ni trop ouverte
ni exagérément resserrée, […] L’orifice de la matrice doit être assez avancé
et direct d’accès, car celui qui est naturellement dévié ou se trouve trop loin en arrière du vagin
est moins propre à attirer et à recueillir la semence.
Soranos d’Éphèse, Maladies des femmes, I, 11.
Ici, Soranos d’Ephèse conseille une matrice en proportions convenables, idéales pour la croissance d’un nouveau-né. Mais il reste discret sur la manière d’atteindre cet idéal. Il avait compris, cependant, qu’une certaine catégorie de la société pouvait être sujette à une conformation de la matrice peu adaptée à une grossesse. Il s’agit des filles considérées comme trop jeunes pour procréer dont il donne un âge limite, évoqué en amont. Selon Soranos, les jeunes filles immatures, par leur petitesse, ont une matrice trop étroite, et donc, une grossesse serait synonyme de danger pour elles et pour l’embryon, d’autant plus qu’elles risquent de concevoir un enfant faible :
Il serait en revanche dangereux que la semence déposée dans une matrice trop petite
encore y prenne corps : l’embryon serait alors comprimé en commençant à se développer
et avorterait définitivement, ou du moins perdrait des traits caractéristiques ;
en tout cas, au moment de l’accouchement, il mettrait en péril la fille enceinte, en se frayant
un passage à travers l’orifice utérin, encore étroit et incomplètement formé. Il arrive aussi,
dans les mêmes conditions, que des embryons s’atrophient, parce que les vaisseaux
qui irriguent la matrice, au lieu d’avoir atteint la taille souhaitable, sont fins et incapables
d’acheminer la quantité de sang utile à la nourriture du foetus.
Soranos d’Éphèse, Maladies des femmes, I, 11.
Il n’est pas étonnant de constater l’acquisition de notions d’anatomie vasculaire chez Soranos, des connaissances provenant très certainement des dissections d’animaux opérées par les médecins grecs ayant séjourné à Alexandrie entre le IVème siècle et le IIIème siècle avant J.-C.. En résumé, c’est à l’intérieur d’une matrice aux proportions suffisantes, ni trop humide et ni trop froide, que la semence se modèle et parfait sa transformation en un être vivant.
Optimiser les naissances : le recours à la religion
Dans une société où la religion reste omniprésente dans chaque aspect régissant la vie d’un individu, il est donc permit de se questionner à propos des pratiques religieuses adoptées par les couples désirant avoir un enfant. Étant donné le manque de sources littéraires, iconographiques et archéologiques caractéristique de la période antique, il paraît complexe de traiter les pratiques religieuses concernant la gestation et la naissance d’un enfant. Or, bien que leurs significations ne soient pas encore totalement comprises par les chercheurs, les rites votifs peuvent apporter quelques éléments de réponse.
Les ex-voto sont des offrandes destinées à des divinités dans le but de placer un membre malade sous une protection divine ou de commémorer un pèlerinage effectué dans le sanctuaire de la dite divinité9. C’est également un concept selon lequel une divinité ou un Dieu est remercié pour une grâce reçue10. Il est donc tout à fait probable que des ex-voto aient été produits dans l’optique d’espérer mener une grossesse paisible ou de mettre au monde un enfant non porteur d’une anomalie. Des familles venaient sans doute dans des sanctuaires quémander la protection d’une divinité, notamment en amont ou pendant la grossesse, étant donné le nombre important de femmes qui mourraient en couche. De nombreux ex-voto anatomiques ont été retrouvés et ont la particularité de représenter la sphère génitale dont certains exemples sont décrits ci-dessous :

Cet ex-voto en forme d’utérus, d’origine inconnue et dont le lieu de découverte n’est pas non plus renseigné, mesure 7 centimètres de hauteur, 15,5 cm de largeur, 10,8 cm de profondeur et pèse 580 grammes. Il est composé d’argile. Cet ex-voto est caractéristique du modèle le plus répandu entre le Vème siècle et le IIème siècle avant J.-C., l’utérus est représenté sous la forme d’un sac marqué de plis en relief qui pourraient, selon Véronique Dasen, représentés les contractions lors de l’accouchement11. Le col de l’utérus est visible et représenté : peut-être y avait-il quelque chose à l’intérieur ? C’est possible car une étude sur environ 400 modèles de dépôts votifs utérins a été menée par Gaspare Baggieri et après radiographie, la plupart contenaient une petite boule en terre cuite comme illustré ci dessous :

© Gaspare Baggieri
Il s’agit d’une radiographie de deux des 400 ex-voto anatomiques utérins à avoir été étudiés par Gaspare Baggieri, ils provenaient tous de la zone de Vulci en Étrurie12. Tous deux ont cette forme caractéristique avec un col utérin bien individualisé et la présence des plis. Chacun contient une petite boule d’environ 1 cm de diamètre, et certains en contiennent plusieurs :

© Gaspare Baggieri
Cet ex-voto en terre cuite, entreposé au Museo Archeologico Nazionale di Tuscania, provient lui aussi de la zone de Vulci en Etrurie et il contient deux petites boules. L’interprétation de l’existence de ces petites boules au sein d’offrandes votives pose question, elles pourraient symboliser une pathologie ou un embryon13.
L’excroissance représentée à droite de l’utérus de la figure 1 interroge aussi. Est-ce pathologique ? Ou est-ce que cela représente un élément anatomique de l’utérus tel qu’il était imaginé par les Anciens ? L’interprétation est ici assez difficile.

Cet autre ex-voto symbolisant également un utérus a, quant à lui, été découvert en Italie centrale. Une estimation de datation a été effectuée, et il a été déterminé que sa fabrication a eu lieu entre le IIIème siècle et le IIème siècle avant J.-C.. Il a des dimensions relativement similaires à celui décrit en amont, il mesure 5,5 centimètres de hauteur, 17,3 centimètres de largeur, 11, 5 cm de profondeur et pèse 555 grammes. Il est également composé d’argile. Tout comme le précédent, il présente une conformation caractéristique, semblable aux modèles créés à cette période. A la différence que pour celui-ci, l’orifice du col utérin est fermé.
Il ne s’agit que de quelques exemples parmi tous les ex-voto utérins recensés de nos jours. Des exceptions à ce type de conformation doivent sûrement exister et il n’est pas exclu que beaucoup d’entre eux aient disparu actuellement. Ces offrandes peuvent symboliser la maternité dans son sens large, mais il faut cependant rester prudent car des difficultés d’interprétation existent, les ex-voto peuvent illustrer une gamme très variée de voeux et de demandes qui ne sont pas tous liés à la fécondité14. De plus, Danielle Gourevitch soulève qu’il n’y a pas forcément de correspondance entre la forme de l’ex-voto et la partie du corps à soigner ou le vœu formulé. Elle prend pour exemple le cas d’un ex-voto symbolisant une oreille, celui-ci peut tout aussi bien représenter une douleur ou une pathologie liée à l’oreille comme caractériser une tentative d’obtenir l’attention de la divinité, de solliciter son écoute15.
Ainsi la littérature antique et l’étude des artéfacts nous offrent un panel assez intéressant de conseils et de méthodes pour pouvoir mettre au monde un enfant possédant toutes les qualités physiques requises pour être un bon citoyen. Avant même d’évoquer la procréation, il y a toute une série de critères physiques, d’âge, de préconisations morphologiques et psychologiques à acquérir sous peine de faire naître un enfant faible ou débile. Et enfin, les familles peuvent venir solliciter la protection d’une divinité via le dépôt d’offrandes votives dans les sanctuaires dédiés, néanmoins il convient d’étudier ces sources archéologiques avec une grande prudence car il est possible que le sens de ces offrandes nous échappe. Il est important de souligner que cette série de conseils est à destination d’un public féminin, à part le critère qui concerne l’âge, l’homme n’est que très peu évoqué.
- ALLÉLY, Annie, « L’exposition des petites filles à Rome sous la République et sous le Principat », Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest. Anjou. Maine. Poitou-Charente. Touraine, no 124, 16 novembre 2017, p. 56. ↩︎
- DASEN, Véronique, et GAILLARD-SEUX, Patricia, Accueil et soin de l’enfant: (Antiquité, Moyen Âge), Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest, no 124, Presses Universitaires de Rennes, 2017, p. 51. ↩︎
- GOUREVITCH, Danielle, « Soranos, adieu Soranos », Publications de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, vol. 15, no 1, 2004, p. 153. ↩︎
- BELS, Jacques, « Procréation et philosophie: Notes sur la conception de la procréation dans la philosophie de l’Antiquité », Revue philosophique de Louvain, vol. 84, no 64, 1986, p. 448. ↩︎
- Pline l’Ancien, Histoire naturelle, XI, XC : « Le sang du taureau se coagule et se durcit très rapidement […] Il est moins abondant chez les obèses, parce qu’absorbé par la graisse. » ↩︎
- Soranos d’Éphèse, Maladies des femmes, I, 6. : «Les menstrues sont nommées ‘catanémies’, parce qu’elles ont lieu tous les mois, et ‘épiménies’, parce qu’elles sont une nourriture pour les embryons.» ↩︎
- Aristote, Politique, VII, 16, 8 : « De plus, il est utile pour la maîtrise de leur sens de ne donner les filles en mariage qu’à un âge plus avancé, car celles qui ont eu, dès leur jeunesse, des relations sexuelles sont, de l’avis général, plus lascives.» ↩︎
- GOUREVITCH, Danielle, « Se marier pour avoir des enfants : le point de vue du médecin », Publications de l’École Française de Rome, vol. 129, no 1, 1990, p. 143 : Par exemple, en 1945, il était toujours admis que l’étroitesse du col de l’utérus empêchait la grossesse car elle gênait l’ascension des spermatozoïdes. ↩︎
- NISSEN, Cécile, « Interprétations divines et naturelles des monstres dans l’Antiquité classique ». New Yperman, vol. 3, no 8, 2007, p. 21. ↩︎
- GRMEK Mirko Dražen, et GOUREVITCH, Danielle, Les maladies dans l’art antique, Fayard, 1998, p. 16. ↩︎
- DASEN, Véronique, « Femmes à tiroir ». Naissance et petite enfance dans l’Antiquité, Actes du colloque de Fribourg, 28 novembre-1er décembre 2001, 2004, p. 182. ↩︎
- BAGGIERI, Gaspare. « Etruscan wombs ». The Lancet, vol. 352, no 9130, 5 septembre 1998, p. 790. ↩︎
- DASEN, Véronique, op. cit., p. 183. ↩︎
- HUSQUIN, Caroline, L’intégrité du corps en question: Perceptions et représentations de l’atteinte physique dans la Rome antique, Histoire, Presses universitaires de Rennes, 2022, p. 130. ↩︎
- GRMEK Mirko Dražen, et GOUREVITCH, Danielle, op. cit., p. 16. ↩︎
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
nguillou (21 novembre 2024). Les recommandations à destination des couples souhaitant concevoir en Rome antique entre le Ier siècle et le IVème siècle après J.-C. : comment faire naître un enfant conforme aux attentes de la société romaine ? Master civilisations, cultures et sociétés. Consulté le 17 février 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/12vj3