Les militaires et le nucléaire sur l’Île Longue : étude exploratoire d’une discrétion visible vue de Brest

Un matin de juillet 2023, je me suis réveillé littéralement et symboliquement près de l’Île Longue. En effet, avant d’arriver à Brest, je ne connaissais presque rien du complexe militaro-industriel présent au sein même de la métropole bretonne. Je n’étais absolument pas au fait de la dimension culturelle nourrie par cette présence des militaires au quotidien au sein de la rade de Brest ou Morleen Brest, en breton.

Rattachée à la presqu’île de Crozon, l’Île Longue est un lieu chargé d’une histoire à la fois vernaculaire et nationale. Il s’agit d’une péninsule d’environ « deux kilomètres de long sur moins d’un kilomètre de large », de forme « presque rectangulaire » et « le cadastre de 1831 lui donne une superficie de 72 hectares »¹. Avant 1965 son paysage était, entre autres, composé de villages et de terrains agricoles. Un habitant du Fret, commune située à proximité de la base militaire, me parlait de la manière dont il se représentait ce site discret :

– J’ai plusieurs mots pour l’Île Longue. Je pensais à confiscation.
– Confiscation ?
– Ouais… Dans le mail que je vous ai envoyé, je me suis dit pourquoi est-ce que je vais jusque là ? [Il avait déjà mobilisé le terme de « confiscation » dans l’un des courriels échangés au moment de la prise de contact] Parce que là je me suis laissé aller à… par rapport à un ressenti. Parce que ça a été le deuil, ici. Quand on a perdu l’Île Longue, ça a été le deuil.
– À ce point là ?
– Ah ouais. Il y a eu des déplacés, il y a eu des gens qui ont été des réfugiés quoi de l’Île Longue. Et ils ont
été casés au Zorn², ils ont fait une cité là au Zorn et les anciens, tous les, tous les enfants, les parents, les familles se retrouvaient casés dans une cité quoi. Ah ouais, parce qu’il y avait des villages. Ah ouais, et les gens qui se reconnaissent, c’était grand l’Île Longue, et il y avait du monde.

Le terme « confiscation » est ici utilisé pour désigner le fait que les militaires se sont appropriés l’Île Longue lorsque la décision a été prise par l’État de la réquisitionner pour y implanter la demeure des sous-marins nucléaire lanceurs d’engins (SNLE). C’est sous l’impulsion du général De Gaulle, que la base opérationnelle « a pris officiellement vie le 5 janvier 1970 »³. Le nucléaire est un sujet complexe et d’actualité comme les tensions géopolitiques actuelles dans le monde le démontrent⁴. Ces situations poussent les États à constamment innover en matière d’armement pour être à la pointe de la technologie. En France, l’arme nucléaire est dissuasive, c’est-à-dire qu’elle « a une vocation exclusivement défensive » et « doit rester un instrument de dissuasion visant à empêcher la guerre ».⁵

A Brest, la vie est organisée autour des infrastructures militaires qui sont omniprésentes dans le paysage. Tout ce système se meut sous nos yeux dans une culture du secret qui semble habilement exercée. Ainsi, je me suis intéressé à la façon dont l’Île Longue existe dans les représentations de la population brestoise. Comment cette présence des militaires et du nucléaire s’expriment dans les discours, la culture et les pratiques sociales ?

Raconter l’Île Longue : Visions institutionnalisées et instrumentalisées ?

” L’Île Longue, l’Enez Hir des habitants de la presqu’île de Crozon, forme indistincte perçue dans le lointain de la rade de Brest depuis le Cours Dajot à Brest, a longtemps été, sinon un mystère, du moins un sujet d’interrogation pour la plupart des gens. Le voile s’est levé peu à peu au fil des années. La curiosité qu’elle provoquait naguère est moins vive aujourd’hui. Les craintes que suscite toujours l’inconnu, particulièrement s’il touche au domaine militaire et encore plus à celui sans cesse diabolisé du nucléaire, se dissipent progressivement. Le temps qui finit par desserrer l’étau des secrets les mieux gardés mais, surtout, la crédibilité irréfutablement établie de notre dissuasion permettent désormais de diffuser une information substantielle sur cet ensemble opérationnel unique et performant. Elle est nécessaire car, si la dissuasion requiert pour certains de ces aspects un niveau élevé de confidentialité, sa crédibilité repose aussi pour une large part sur l’adhésion qu’y apportent nos compatriotes et donc sur la connaissance qu’ils peuvent avoir de ses composants. ”⁶

Cet extrait est issu d’un livre m’ayant été prêté par l’un de mes interlocuteurs. Pour respecter son anonymat, nous l’appellerons Maurice. Ancien employé de l’Île Longue, il m’a reçu chez lui pour me présenter son parcours professionnel et ses représentations de la base militaire. L’ouvrage était comme neuf et bien entretenu, il me fut confié temporairement à la fin de notre entretien. Si jamais je devais le perdre, celui-ci était marqué au fer rouge de ses coordonnées. Intitulé L’Île Longue : Histoire d’un site exceptionnel (2010), il présente le contexte historique et géographique de l’Île Longue avant l’installation de la base militaire jusqu’à aujourd’hui. Comme indiqué dans l’extrait, il a pour objectif de présenter « une information substantielle sur cet ensemble opérationnel unique et performant ». Nous pouvons déceler, au cours de la lecture, un ton lissé, qui met en avant une culture et un discours prodigué par la Marine nationale. Ce genre d’écrits qui serait, selon mon interlocuteur Maurice, distribué uniquement aux employés de l’Île Longue, nous amène à penser qu’il y a ici une dynamique de performance de la part des militaires :

– Il y a peut-être un bouquin que t’as pas lu, dit-il avec conviction.

– Ah ouais, c’est vrai ? Je sais pas si…

– C’est un truc qui était édité que pour nous normalement. Je sais pas s’il a été mis après dans le civil.

– Comment il s’appelle ? Parce qu’il y avait des photos dessus ?

– Ah ouais, il y a plein de photos ! T’as toute l’histoire… De l’implantation de l’Île Longue.

Le sociologue Erving Goffman (1973) développe l’idée que notre quotidien social serait une immense pièce de théâtre. Ainsi, il s’inscrit dans une anthropologie de la performance partant du principe que les individus se mettent en scène par leurs discours et leurs actions pour nourrir et faire exister ces formes de vie sociale. Par ce biais, ces acteurs auraient tendance à cacher leur véritable soi pour alimenter cette théâtralisation qui à la fois protège et sociabilise. L’image véhiculée rentre alors dans les normes et c’est ainsi que l’on met en récit une réalité qui arrange celui qui la prodigue.⁷

Cette première analyse est un élément de compréhension dans cette étude car elle vient illustrer cette démarche des militaires qui cherchent à délivrer au grand public une information maîtrisée, argumentée et sourcée. Il s’agit d’un écrit réalisé « à l’occasion du quarantième anniversaire de la prise de fonctions du premier commandant de la base opérationnelle des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins ».⁸ C’est un objet qui, indirectement, participe à la naissance de certaines représentations. A la fois discret et insidieux, ce sont principalement les personnes qui sont concernées de près ou de loin par le sujet qui seraient mises en contact avec cette source d’information. Le « mystère » qui entoure l’Île Longue se dissipe petit à petit au profit d’une politique de communication adaptée aux enjeux socioculturel actuels.

Une culture du secret maîtrisée mais parfois controversée

Au fil du temps, des informations sont dévoilées concernant l’Île Longue, comme le témoigne l’exemple précédent. Tout ceci fait partie d’une politique de communication qui trouve sa source dans la volonté de l’institution militaire de paraître crédible face aux yeux du monde et de la population. La dissuasion par le nucléaire, si elle est acceptée par l’opinion publique, conduit à moins de curiosité et moins de craintes car celle-ci n’est plus un « un sujet d’interrogation pour la plupart des gens », ni un sujet « diabolisé ». Il s’agit d’une analyse réalisée à partir de l’extrait proposé ci-dessus et issu de L’Île Longue : Histoire d’un site exceptionnel (2010). Ces données me permettent d’émettre cette hypothèse qui est cependant à nuancer.

Dans la réalité, en réinvestissant les propos de mon interlocuteur du Fret évoqués dans l’introduction, cette acceptation de surface me parait être plutôt une forme de résilience qu’une forme d’adhésion. Mais après tout, chacun.e sont point de vue, non ? La substance des discours de l’institution militaire révèle ce rapport de séduction avec la population civile. Toujours dans le même extrait, nous retrouvons l’idée de « crédibilité irréfutable » concernant l’armement dissuasif et « d’ensemble opérationnel unique et performant » pour ce qui est de l’Île Longue.

En outre, il semblerait que la présence de la base militaire sur l’Île Longue n’ai toujours pas convaincu l’ensemble de la population brestoise, et plus largement du Finistère. En juillet 2024, lors des Fêtes maritimes à Brest, des militants du Collectif finistérien pour l’interdiction des armes nucléaires s’étaient réunis pour distribuer des tracts et informer la population des risques liés à l’armement dissuasif présent sur la base militaire.⁹ Ce mouvement pacifique montre le contre-effet des stratégies discursives produites par l’institution militaire. Ici, les manifestants entendent ouvrir des discussions concernant le nucléaire. En ce sens, ils dénoncent le manque de débats à ce propos. Un autre exemple de mise en pratique de ces revendications antinucléaires, c’est l’arrière de cette voiture qui met en scène ce rapport d’opposition :

Les structures des discours produits par l’institution militaire mettent en exergue, de façon récurrente, différents éléments de langage. Que ce soit dans les livres, la production de l’imagerie (photographies, peinture, etc.) ou encore les médias, plusieurs éléments sont mis au premier plan. Tout d’abord, l’ancrage historique et culturel, puis la cohésion des ressources humaines, l’utilisation de technologies de pointe et enfin la sécurité dans le travail tout comme avec le nucléaire. En ce sens, il s’agit d’un premier filtre à considérer dans l’analyse des représentations.

Pour la population civile, il est parfois difficile de produire de l’imagerie concernant l’Île Longue. En l’espèce, prendre des photos de la base, élément indissociable du paysage brestois, peut dans certaines situations devenir un exercice périlleux qui nourrit l’aura mythique du site militaire. En effet, les pratiques socioculturelles s’ajustent en fonction des individus et des situations. Anthony, un marin qui fut l’un de mes interlocuteurs me disait ceci :

–  En gros, mon tout premier boulot c’était sur l’Azénor, donc c’est un bateau qui fait un détour dans la rade de Brest commenté et voilà on a un bateau restaurant. Et bah des fois, enfin quasiment à chaque fois on passait devant l’Île Longue forcément donc on disait aux gens de pas prendre en photo et tout ça parce que les gens nous regardaient… Enfin les militaires nous surveillaient quand on passait devant. Et un jour ça a pas manqué, on a les commandos marine qui sont venus à bord parce quelqu’un avait pris une photo avec son super appareil photo énorme là. Et du coup t’as des commandos marines qui arrivent avec un énorme sac à patates qui récupèrent tous les téléphones et tous les appareils photos du bord et qui partent avec directement.

Finalement, raconter l’Île Longue devient l’apanage des institutions militaires qui contrôlent ardemment les entrées et les sorties des informations. D’autant plus que l’« apparition des NTIC (Nouvelles technologies de l’information et de la communication), la mondialisation des flux et l’influence grandissante des médias sur l’opinion publique, qui considère le droit à l’information comme une exigence démocratique, ont incité les forces armées à réviser leur attitude de réserve ».¹⁰ Aujourd’hui, la Grande Muette¹¹ dispose de son propre compte Facebook, YouTube, etc. Elle se doit d’être présente sur ces outils mais elle s’arrange pour les adapter à la culture du secret. Par cette maîtrise, suffisamment d’informations sont données pour en dire peu.

Une discrétion visible ?

Cette culture du secret conduit la Marine nationale au savoir-faire et au savoir-être de la discrétion. Paradoxalement, à Brest, tout est organisé autour de cette présence des militaires. Plus largement, la rade de Brest vit au rythme des allers et venus des sous-marins nucléaire lanceurs d’engins. Nous ne pouvons pas ignorer cette présence quand nous sommes immergés dans ce quotidien. Tout est là, sous nos yeux, en permanence et à la fois tout ceci se meut dans une discrétion absolue. Finalement, est-ce qu’une visibilité accrue peut être discrète ? Peut-on voir du premier coup d’œil ce qui se cache dans les abysses ? En l’espèce, nous pourrions parler de discrétion visible pour qualifier ce rapport à la distance.

Que ce soit à partir du Cours Dajot¹² ou à partir d’autre points de vue à Brest, il existe un rapport à la distance qui peut se caractériser de différentes façons en fonction de l’analyse. Premièrement, il y a le rapport à la distance par effet d’éloignement ou de rapprochement. Dans le cadre de cette étude, nous allons interroger la perception en fonction de son positionnement géographique. Par exemple, à partir du Cours Dajot, la visibilité sur l’Île Longue se limite à des formes peu distinctes qui se voient plus ou moins en fonction du jour et de la nuit ou encore en fonction de la météo. La base militaire se fond dans le paysage et sa présence reste sous la garde de la culture du secret. Comme dirait Charlotte, une habitante de Brest et l’une de mes interlocutrices :

– Je pense qu’on l’oublie facilement qu’on a une base militaire aussi importante juste en face. Mais qu’il y a des événements qui nous le rappellent dès que… Je sais pas… Dès qu’il y a un peu de tension internationale. On sent que bon… Ça fait un peu peur ouais je crois. Quand il y a eu la guerre en Ukraine qui a démarré, les gens étaient pas très très sereins finalement parce qu’on se rend compte que… Si y a une ville qui doit être détruite, on a des chances de l’être.

C’est un paradoxe car la nuit, nous ne voyons que l’Île Longue :

A l’inverse si nous nous rapprochons en bateau par exemple, comme ce fut le cas pour moi lors des Fêtes Maritimes de 2024, nous pouvons constater que ce rapport à l’éloignement ou au rapprochement constitue un mouvement perpétuel qui s’ajuste en fonction de sa position géographique. En effet, j’ai pu me rapprocher au plus près de l’Île Longue sans dépasser la limite imposée par la Marine nationale. Ce fut aussi l’occasion de récolter quelques clichés. Il y a ici une forme de transgression sous-jacente de l’interdit, qui peut parfois amener à une confrontation avec le bouclier de protection mis en place autour de la base militaire. Mais là, la limite, n’a pas été franchie (cf. photo du début de l’article).

Deuxièmement, il y a le rapport à la distance par le prisme de l’historicité ou comment les vestiges du passé se maintiennent dans notre réalité et pourraient influencer nos perceptions et nos pratiques. Le cas de Maison Blanche, une grève ou un petit port accueillant principalement des pêcheurs et des plaisanciers à l’ouest de Brest, est assez parlant. Ce site est reconnu pour ses cabanes de pêcheurs colorées et il se trouve à proximité de l’ancienne base allemande qui accueillait des sous-marins pendant la Seconde Guerre mondiale. Cette dernière est aujourd’hui encore utilisée par les militaires français. Maison Blanche c’est aussi un site d’observation de l’Île Longue bien plus proche que d’autres endroits sur le littoral brestois. Ainsi, le passé est représenté d’un côté tandis que de l’autre côte de la rade, il s’agirait plutôt du présent et de l’avenir. Ici, le rapport à la distance se construit en fonction du rapport de chacun.e à l’histoire.

Pour finir, l’analyse du rapport à la distance par l’association des idées s’établit sur la base d’une courte étude réalisée auprès de la population de Brest. Celle-ci s’est tenue sur le Cours Dajot et au jardin des explorateurs, deux points de vue sur la rade de Brest et sur l’Île Longue. La méthodologie appliquée à cette brève enquête était de demander aux personnes de décrire en trois mots simples ce qu’ils voyaient en observant l’horizon maritime. Ils devaient nous livrer leurs perceptions de l’instant. Nous nous sommes abstenus de nommer la base militaire en posant nos questions. D’ailleurs, nous avons constaté que l’Île Longue n’est pas le terme qui revient le plus souvent mais plutôt la mer et les bateaux. Ce rapport à la distance nous montre comment en associant des idées, les perceptions peuvent différer d’interlocuteur.rice à une/un autre. Le nucléaire n’est pas mentionné mais la présence des militaires, elle, est un élément indissociable des discours. Pour autant, la Grande Muette reste discrète et n’occupe pas les esprits autant que je l’avais hypothétisé.

Conclusion

Le fil conducteur du développement de cette recherche était un extrait d’un livre empreint du discours prescrit par l’institution militaire. Il propose une grille de lecture exploratoire pour ce sujet de recherche. Celui-ci avait pour intention d’aborder l’influence de l’Île Longue dans les représentations des habitant.es de Brest. Les données récoltées et croisées sont le fruit d’entretiens exploratoires et semi-directifs menés sur le terrain (une dizaine environ) du 17 juillet 2024 au 31 août 2024 . Des lectures, des observations et des rencontres informelles ont complété ce travail de première année de Master Civilisations, Cultures et Sociétés (mention Ethnologie)¹³.

Nous avions à considérer deux aspects dans l’analyse des représentations : ce qui nous est donné à voir par l’institution militaire et les perceptions de ce que nous pouvons voir par le biais de nos cinq sens. Grâce à l’étude des discours institutionnalisés nous avons constaté que ceux-ci sont instrumentalisés dans le cadre d’une politique de communication de la Marine nationale. Avec une culture du secret qui se maintient, les militaires restent discrets mais sont visibles. C’est ce que j’ai appelé la discrétion visible qui s’invite aussi dans les discours. Nous notons la récurrence d’éléments de langage dans la mise en récit de l’institution militaire tels que l’ancrage historique et culturel, la cohésion des ressources humaines, l’utilisation de technologies de pointe et la sécurité dans le travail tout comme avec le nucléaire. En ce qui concerne les perceptions de l’Île Longue, nous avons interrogé les formes et le rapport à la distance.

La complexité des rapports entre les habitant.es de Brest et l’Île Longue est une invitation à mener une étude en sciences humaines et sociales sur le long terme. Les hypothèses entourant la présence des militaires ou encore le nucléaire demanderaient à être développées davantage pour apporter un regard anthropologique plus large sur une situation socioculturelle de premier plan. Dans ce cas, nous nous intéressons aux représentations et donc à la façon qu’ont les personnes de vivre leurs expériences du quotidien.

Matthias Koehler – Contact : matthias.koehler@etudiant.univ-brest.fr

Photo de couverture : Fêtes maritimes 2024 – Vue sur l’Île Longue à partir de la rade de Brest, le 16 juillet 2024, MENEZ Florence.

1. BESSELIEVRE Jean-Yves et al., L’Île Longue : Histoire d’un site exceptionnel, Quimper, Éditions Palantines, 2010,
   p 12. [↩]
2. Aussi appelé le Zorn du Haut, il s’agit d’un quartier du Fret, sur la presqu’île de Crozon. [↩]
3. BESSELIEVRE et al., 2010, p 105. [↩]
4. « Armes nucléaires : les tensions poussent les pays à moderniser leur arsenal », Journal La Croix, le 17 juin 2024 et consulté le 05 septembre 2024, lien URL : https://www.la-croix.com/international/armes-nucleaires-les-tensionspoussent-les-pays-a moderniser-leur-arsenal-20240617. [↩]
5. Site du ministère des Armées, consulté le 05 septembre 2024, lien URL : https://www.defense.gouv.fr/dgris/politique-defense/la-dissuasion-nucleaire-francaise. [↩]
6. BESSELIEVRE et al., 2010, p 7. [↩]
7. GOFFMAN Erving, La Présentation de soi. La Mise en scène de la vie quotidienne, traduit par Alain Accardo. Paris, Les Éditions de Minuit, 1973. [↩]
8. BESSELIEVRE et al., 2010, quatrième de couverture. [↩]
9. VILLEROY Emma, « En marge des Fêtes maritimes 2024, une manifestation contre l’arme nucléaire en rade de Brest », Ouest-France, publié le 13 juillet 2024 et consulté le 09 septembre 2024, lien URL : https://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/fetes-maritimes/en-marge-des-fetes-maritimes-2024-une–manifestation-contre-larme-nucleaire-en-rade-de-brest-f6e03b48-40f5-11ef-b308-87d59cb0f918 [↩]
10. BRYON-PORTER Céline, « Quand la Grande Muette communique : exemple d’une conduite de changement », Communication et organisation, n°28, 2006, mis en ligne le 19 juin 2012, consulté le 04 septembre 2024. URL : http://journals.openedition.org/communicationorganisation/3349 [↩]
11. Nom donné à l’armée pour sa capacité à conserver le secret défense. [↩]
12. Il s’agit d’une promenade qui surplombe le port de commerce de Brest et qui dispose d’une vue panoramique sur la rade de Brest et donc avec une vue sur l’Île Longue. [↩]
13. Le mémoire est conservé au sein de la bibliothèque du Centre de recherche bretonne et celtique. [↩]

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