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Une entrée des Enfers dans le lac Averne ? Entre mythe et réalité géographique

A l’époque de l’Antiquité romaine, la zone volcanique des Champs Phlégréens, située près du rivage de Cumes, était réputée pour abriter la caverne inquiétante de la Sibylle ainsi que l’une des portes infernales que Virgile fit emprunter à Énée lors de son voyage vers le royaume d’Outre-Tombe. Cet endroit inhospitalier entouré de forêts menaçantes fut un environnement propice au développement de croyances religieuses et mythologiques.


I. Les Champs Phlégréens, un environnement volcanique au paysage changeant

Les Champs Phlégréens, appellation provenant du grec ancien Φλεγραῖα πεδία (« champs brûlants ») qui donne en latin Phlegraei campi, font partie des supervolcans parmi les plus actifs de la planète encore à ce jour. Le nom attribué à cette zone géographique n’est pas tant dû à l’occurrence d’une activité magmatique ou volcanique prédominante lors de l’époque Antique, mais plutôt à la présence de phénomènes hydrothermiques récurrents se manifestant par de nombreuses sources chaudes, des puits de boue bouillonnante et des exhalaisons de fumerolles plus ou moins intenses.

Image satellite de la baie de Pouzzoles et des Champs Phlégréens, 2006, NASA

A l’origine de cette vaste zone volcanique dont on peut aujourd’hui deviner les contours montagneux se trouvait un volcan unique et dormant, appelé « Archiflegreo »1. C’est à la suite d’une super-éruption ignimbritique2, aussi appelée éruption campanienne, que l’on a pu dater à 37 000 ans avant notre ère, que l’effondrement de la chambre magmatique du volcan originel aboutit à la formation de la caldeira phlégréenne. Cette première éruption monumentale causa l’avènement d’un hiver volcanique qui, semble-t-il, aurait été en partie responsable de l’extinction de l’homme de Néandertal. Les millénaires qui s’ensuivirent furent marqués par des phases éruptives successives qui formèrent peu à peu un paysage morcelé de cratères effondrés et de cônes de tuf volcanique stratifié. A cette période volcanique intense, que le géologue et volcanologue Alfred Rittmann qualifie de Cycle Ancien, succède un Cycle Récent lors duquel se forment notamment le volcan Solfatare ainsi que le lac Averne, aux environs du quatrième millénaire avant notre ère. L’activité des Champs Phlégréens décrût progressivement pendant la période de l’âge du bronze jusqu’à la Renaissance, lors de laquelle une éruption inattendue en septembre 1538 donna naissance au Monte Nuovo, ce qui signe le dernier phénomène éruptif d’envergure en date dans la baie pouzzolane.

Le phénomène de bradyséisme3, qui accompagne la formation et l’évolution de caldeiras par des mouvements de montée ou de descente du niveau du sol, se laisse très clairement observer dans le cas particulier des Champs Phlégréens, où le rivage de Pouzzoles s’est trouvé progressivement surélevé par rapport au niveau de la mer. On peut par exemple observer sur le macellum4 de la cité côtière les traces des différentes submersions depuis la période Antique.


Après cette brève contextualisation géologique autour de la formation et l’évolution de la zone des Champs Phlégréens, nous prendrons le parti de nous concentrer plus particulièrement sur le lac Averne et ses environs, où les historiens et poètes antiques ont situé l’une des entrées infernales du royaume de l’Hadès.

Vue du lac Averne, Wikimedia Commons


II. Un environnement mystérieux propice aux mythes et croyances religieuses

On serait aujourd’hui tenté d’expliquer la présence mythique d’une entrée vers les Enfers au sein du lac Averne par les nombreux phénomènes hydrothermiques dus à l’activité volcanique dont les Anciens ont été les témoins à l’époque antique. Cependant le concept de volcan et les multiples formes qu’il peut revêtir (cratère effondré, caldeira, cône de scories, etc.) ne s’établit véritablement qu’au alentours du XVI° siècle, avant cela, on désigne plutôt ces derniers par le terme de « montagnes qui brûlent ». Et bien que le cratère de la Solfatare quelques kilomètres plus au Sud ait pu être associé à l’agitation souterraine du dieu forgeron Vulcain, l’activité qui put être observée autour du lac Averne ne s’applique pas à ces descriptions d’un lieu d’où peut s’écouler du magma en fusion, ni même duquel on aurait pu constater la présence de fumerolles. En effet, à l’époque de l’Antiquité, et encore aujourd’hui, les eaux y sont calmes et sombres. Du fait du manque d’indices liés à présence de lave et de feu, que les anciens ont déjà assimilée très clairement à une montagne volcanique par l’observation de l’Etna en Sicile, qui fait office de seul élément de comparaison avec toute autre manifestation volcanique lors de l’époque romaine, le maar5 Averne n’est pas perçu en tant que volcan du temps des Anciens. On imagine bien qu’un lac aux eaux d’apparence tranquilles n’ait pu être assimilé à une quelconque activité volcanique, et l’on pense encore moins que sous la surface puisse exister une chambre magmatique en activité. A titre comparatif, l’éruption du Vésuve avait, elle, très clairement été mise en relation avec l’Etna. Tandis que les champs Phlégréens sont, bien qu’en certains endroits arides et bouillonnants, encore dormants.

Le fait que les auteurs aient pu placer une porte menant vers les Enfers dans le lac Averne serait donc sans lien véritable avec le feu, élément qui y fut associé plus tardivement à travers les descriptions des Enfers chrétiens. Il faut alors chercher du côté du domaine aquatique, en se tournant notamment vers l’importance des lacs et des fleuves qui scindent en plusieurs régions la géographie des enfers Antiques et constituent une frontière entre le monde des défunts et celui des vivants6. L’Averne se présente ainsi comme un lac aux eaux calmes mais cependant inquiétantes, car de nombreux témoignages d’habitants de la région y relèvent la présence d’exhalaisons toxiques de mofeta7 responsables de la fuite de la faune locale ; d’où son appellation provenant du grec ancien άορνος, signifiant « sans oiseaux ». A l’époque Antique, tel que nous l’ont décrit les auteurs grecs et latins, le paysage qui s’offre à la vue semble empreint de mystère, une atmosphère d’autant plus renforcée par la présence de forêts sauvages et denses dont les cimes des arbres s’élèvent à haute altitude.

« L’Averne que voici, dit un autre [à Hannibal], célèbre aujourd’hui parmi tant de lacs aux ondes salubres, a changé de nom, et s’appelait autrefois le Styx. Couvert d’un bois dont l’ombre noire inspirait de l’horreur, même aux oiseaux, il répandait dans l’air une exhalaison mortelle. Il était consacré par le culte des divinités infernales, et les villes d’alentour venaient les y révérer en tremblant. »

Silius Italicus, XII

Il est à noter que dans les sources grecques, les auteurs ne font pas du lac une véritable entrée vers les enfers, mais un passage emprunté par les esprits des défunts où Ulysse invoque les différents personnages et héros des temps passés, lors de la scène de la convocation des morts dans l’Odyssée d’Homère. C’est véritablement dans l’Enéide de Virgile que nous est livrée une description du lac Averne en tant que passage emprunté par Énée pour aller retrouver son père Anchise dans le domaine de l’Outre-Tombe.

Une caverne se trouvait là, profonde, immense, largement béante,

rocailleuse, protégée par un lac noir et l’obscurité de bois ;

nul oiseau ne pouvait s’y aventurer ni la survoler impunément,

tant étaient fortes les effluves qui émanaient de ces gorges

sombres et qui montaient jusqu’à la voûte céleste.

[C’est pourquoi les Grecs dénommèrent le lieu Aornus].

Virgile, Enéide, v. 6, 235 – 6, 242


III. Tentatives de rationalisation du mythe et découvertes archéologiques

En plus d’être l’emplacement sur lequel les mythologues latins s’accordent pour localiser une entrée vers le monde des défunts, les environs du lac Averne étaient réputés lors de l’époque Antique pour être l’endroit où aurait été situé un Nécromantéion, sanctuaire dédié aux divinités infernales Hadès et Perséphone. Ce lieu de culte dont l’appellation grecque Νεκρομαντεῖον signifie « Oracle des Morts », était destiné à faire entrer en communication les fidèles avec les résidents de l’Hadès. La raison pour laquelle la tradition semble situer l’épisode homérique de la nekuia du voyage d’Ulysse près du lac Averne pourrait trouver justification dans une des relectures du mythe livrée par l’historien Éphore de Cumes8. Ce dernier effectue un rapprochement entre le lieu de résidence du peuple Cimmérien mentionné dans l’Odyssée et les nombreuses grottes et galeries souterraines que l’on retrouve dans les environs du lac Averne. L’assimilation que fait Éphore entre la localisation de cette population mythique avoisinant l’embouchure de l’Hadès et les souterrains présents dans cette zone des Champs Phlégréens pourrait être due à une interprétation des vers homériques décrivant les Cimmériens comme une population qui n’aurait jamais vu les rayons du Soleil. Soulignons cependant que cette lecture du mythe s’inscrit dans une tentative de rationalisation des étapes du voyage d’Ulysse sur les côtes italiennes où Homère le fit aborder pendant un temps pour demander conseil aux défunts, et qu’elle ne s’appuie sur aucune source ni élément textuel décrivant précisément le lieu exacte de cette nekuia.

Dans cette même tradition littéraire, les poètes latins situent l’antre de la Sibylle dans une grotte avoisinant l’Averne. C’est là qu’Enée, lors de son périple, se rend demander guidance sur la manière d’entrer dans l’Outre-Tombe pour y rejoindre son défunt père. Il semble également qu’à l’époque Antique se soit opérée une assimilation entre l’oracle de Cumes du sanctuaire d’Apollon et la Sibylle cimmérienne9, résidant dans une grotte inhospitalière tout près du lac. Cette confusion attribuant à la Sibylle le double rôle de prêtresse d’Apollon et de prêtresse d’Hécate, relevant du culte chtonien, trouve directement sa source dans le récit virgilien qui transpose une réalité religieuse avec le mythe dont il est l’auteur10.

Les craintes et superstitions qui entouraient les environs du lac Averne à l’époque romaine semblent ainsi provenir de la croyance véhiculée par les mythes évoquant la présence si ce n’est d’un passage vers le monde des morts, tout au moins d’une frontière poreuse entre ce dernier et la surface de la terre.

Les anciens interprètes de la fable ont placé sur les bords de l’Averne la fameuse scène de l’Évocation des Morts ou de la Necyomantie de l’Odyssée : ils affirment qu’il existait là très anciennement un Oracle de ce genre, un necyomanteum, et qu’Ulysse était venu le consulter. En réalité, l’Averne est un golfe extrêmement profond jusque près de ses bords, très étroit aussi d’ouverture […] Il y a de plus autour de l’Averne une ceinture de hautes montagnes, interrompue seulement là où est l’entrée. Les flancs de ces montagnes, que nous voyons aujourd’hui défrichés et cultivés, étaient couverts anciennement d’une végétation sauvage, gigantesque, impénétrable, qui répandait sur les eaux du golfe une ombre épaisse, rendue plus ténébreuse encore par les terreurs de la superstition. Les gens du pays ajoutaient d’ailleurs ce détail fabuleux qu’aucun oiseau ne pouvait passer au-dessus du golfe sans y tomber aussitôt asphyxié par les vapeurs méphitiques qui s’en exhalent, comme il arrive dans les lieux connus sous le nom de Plutonium.

Strabon, Geographica, IV

La crainte répandue parmi la population locale qui voudrait que les eaux et les rives de l’Averne eurent appartenu au domaine des divinités infernales connut un progressif déclin lors du premier siècle avant notre ère, lorsque le paysage se trouva drastiquement transformé par l’action de Marcus Agrippa qui donna l’ordre de raser entièrement la forêt qui bordait les flancs du lac. Cette initiative s’inscrivait dans l’urgence militaire qui suivit la défaite d’Octavien contre les armées de Sextus Pompée ; le bois devait servir à l’établissement d’une nouvelle flotte qui serait mouillée, à l’abri des intempéries et menaces extérieures, au sein de la baie de Pouzzoles11. De là, une colossale entreprise d’aménagement militaire fut initiée par le creusement d’un canal reliant l’Averne au lac Lucrin. La mythique porte des Enfers fut ainsi réaménagée en chantier de construction navale directement rattaché à ce que l’on considère comme étant le premier port de guerre de l’Antiquité romaine dénommé Portus Iulius. Aujourd’hui, il ne reste que peu de vestiges de cette base navale qui fut abandonné peu après la fin de la guerre contre Pompée. De plus, les changements topographiques liés au bradyséisme ainsi que l’éruption de 1538 ayant causé l’apparition du Monte Nuovo près du lac Lucrin ont contribué à l’immersion et la disparition d’une grande partie des vestiges portuaires.


Découvertes archéologiques modernes

Entrée de ladite “antre de la Sibylle”, Jacqueline Poggi, mai 2015, flickr

Des recherches archéologiques menées par Amedeo Maiuri en 1932 dans l’acropole de Cumes ont révélé l’entrée d’un tunnel souterrain que l’on a nommé en référence au mythe “antre de la Sibylle” ; mais des études menées par l’archéologue Mario Pagano ont pu attester que cette construction, probablement réalisée aux alentours des IV° ou III° siècles avant notre ère, semblait être destinée à un usage militaire, et corréler avec une période où de nombreux travaux architecturaux furent opérés dans la ville de Cumes.

Edifice thermal que l’on confondit avec un temple dédié à Apollon, Renato Acquaviva, 2011, flickr

C’est également sous l’angle de la connaissance mythologique de la présence de la Sibylle près du lac Averne que des vestiges antiques retrouvés sur l’une de ses rives ont pu dans un premier temps être associés à ceux d’un temple d’Apollon, la divinité que servait l’oracle. Compte tenu du rapprochement qu’opère Virgile entre la Sibylle servant Apollon au temple de Cumes et la Sybille cimmérienne se trouvant près du lac Averne, les archéologues ont dans un premier temps pu penser à la découverte d’un Temple d’Apollon. L’édifice s’est en réalité révélé être un édifice thermal, une hypothèse étayée par Amedeo Maiuri et plusieurs autres spécialistes de l’Antiquité gréco-romaine12.

Conclusion

Lorsque l’on aborde le caractère mythologique associé au lac Averne, il convient dans un premier temps de convoquer et mettre en relation deux sources antiques essentielles ; l’une grecque, qu’est l’Odyssée d’Homère, et son pendant latin plus tardif qu’est l’Enéide virgilienne. Si la première ne situe pas précisément l’oracle des morts près du rivage de Cumes, elle introduit cependant la possibilité géographique de l’existence d’une frontière entre le royaume de l’Hadès et le monde terrestre qui se trouverait sur la côte méditerranéenne de la péninsule italienne. Il est doublement intéressant de comparer la source homérique à l’écrit de Virgile, d’une par du point de vue de la transmission des mythes et savoirs qui s’étendent du monde grec à la Rome antique ; car on ne peut en effet qu’être certains de la connaissance de l’épopée homérique par les auteurs latins. Et d’autre part du fait des apports nouveaux à l’épisode de la catabase, motif récurrent des épopées gréco-romaines, que Virgile décrit précisément dans son œuvre comme prenant place près des eaux de l’Averne. La connaissance, la reprise et parfois le commentaire de ces mythes étiologiques par les poètes, historiens et géographes de la période antique a contribué à ancrer dans la conscience populaire et les pratiques religieuses la peur superstitieuse qui fit de l’Averne le domaine des défunts et dieux des Enfers. Cette crainte populaire était alors d’autant plus appuyée par l’aspect inquiétant des environs, bordés de forêts sombres et sauvages, d’où l’on pouvait sentir et percevoir des émanations pestilentielles, interprétées comme la manifestation concrète d’un environnement associé au domaine infernal.

  1. Demangeot, Jean, “Le volcanisme des Champs Phlégréens”, in Revue de Géographie de Lyon, vol. 27, N°1, 1952, pp. 35-43 ↩︎
  2. L’ignimbrite, du latin ignis (le feu) et imber (la pluie), est une roche formée lors d’éruptions de type explosif à partir de résidus de cendres et de ponces volcaniques qui, lorsqu’ils retombent, se soudent avant leur refroidissement. ↩︎
  3. Le bradyséisme est un phénomène volcanique désignant des mouvements progressifs d’affaissement ou de montée du niveau du sol situé au-dessus d’une chambre magmatique. Il n’a été observé à ce jour que dans trois caldeiras à travers la surface du globe : celle des Champs Phlégréens en Italie, du Rabaul en Papouasie-Nouvelle-Guinée, et dans la Long Valley aux Etats-Unis. ↩︎
  4. Un macellum désigne un marché d’époque romaine, ceint par une structure close à l’intérieur de laquelle sont disposés des étals en pierre pour la présentation des diverses marchandises. ↩︎
  5. Appellation héritée de l’allemand qui désigne une dépression volcanique de forme circulaire, généralement occupée par un lac. ↩︎
  6. Ndiaye, Emilia,  « Les eaux comme frontières dans les Enfers gréco-romains, d’après L’Odyssée d’Homère, la Théogonie d’Hésiode, La République de Platon et L’Énéide de Virgile », Frontière·s [En ligne], 7 | 2022, mis en ligne le 15 décembre 2022, consulté le 14 décembre 2024. URL : http://journals.openedition.org/frontieres/1428 ; DOI : https://doi.org/10.35562/frontieres.1428 ↩︎
  7. Terme issu du latin mefitis, signifiant “exhalaisons pestilentielles”. Ces gaz toxiques sont le plus souvent dus à la présence de phénomènes volcaniques souterrains. ↩︎
  8. Palamidis, Alaya, « Le nekuomanteion du lac Averne I. L’origine de la tradition », Mythos [En ligne], 16 | 2022, mis en ligne le 15 décembre 2022, consulté le 15 décembre 2024. URL : http://journals.openedition.org/mythos/5750 ; DOI : https://doi.org/10.4000/mythos.5750 ↩︎
  9. Pagano, Mario ; Reddé, Michel ; Roddaz, Jean-Michel, “Recherches archéologiques et historiques sur la zone du lac d’Averne”, in Mélanges de l’école française de Rome, tome 94, 1, 1982, pp. 272-273  ↩︎
  10. Schilling, Robert, “Tradition et innovation dans le chant VI de l’Enéide de Virgile”, in Journal des Savants, juillet-septembre 1980, p.196 ↩︎
  11. Pagano, Mario ; Reddé, Michel ; Roddaz, Jean-Michel, “Recherches archéologiques et historiques sur la zone du lac d’Averne”, in Mélanges de l’école française de Rome, tome 94, 1, 1982, pp. 273-277 ↩︎
  12. Ibid, p. 278 ↩︎


OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
lblesle (17 décembre 2024). Une entrée des Enfers dans le lac Averne ? Entre mythe et réalité géographique. Master civilisations, cultures et sociétés. Consulté le 17 février 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/12yaa


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